Du désastre au désir : vers une mythologie du spatial.
Désignant une humanité en quête d’un nouveau pacte avec son cosmos originel, Désidération joue sur son étymologie trouble, entre le lien perdu aux étoiles (de-sidera) et le désir incandescent (desiderium) de leur retour.
Être désidéré, c’est littéralement être privé des étoiles, expérience chronique dans les villes de notre monde contemporain désastré aux ciels inondés de lumières artificielles. Imaginant des alliances nouvelles, SMITH crée une zone à rêver mêlée au chaos du monde, faite de lieux désertiques, organiques, minéraux, peuplés de communautés et d’animaux solitaires, pour hybrider le ciel étoilé en nous et le rendre à nouveau visible au-dessus de nous.
Explorant la porosité des pratiques artistiques, scientifiques, de la philosophie et des narrations spéculatives, Désidération propose une autre mythologie du spatial.
Né en 1985, Smith est photographe, cinéaste et plasticien. Représenté par la galerie Les Filles du Calvaire (Paris 3), il explore dans ses travaux artistiques et théoriques la possibilité d’identités « autres » et développe une esthétique de la métamorphose. Il a notamment publié Saturnium (Actes Sud, 2017) et Löyly (Filigranes, 2013).
Il mène le projet Désidération aux côtés de l’astrophysicien Jean-Philippe Uzan, de l’auteur Lucien Raphmaj, de la performeuse Nadège Piton et du chorégraphe/danseur François Chaignaud.
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